INTRODUCTION

Pour de devenir compétent dans un domaine, il n’y a pas de secret, et tout le monde sait, cela passe par la case formation. Mais alors quelles sont les priorités ? Comment s’y prendre ? Ou et auprès de qui aller chercher les connaissances ? Et surtout… Est-ce que cela suffit ?

LE CURSUS OBLIGATOIRE : un passage obligé, mais incomplet

En fonction du domaine dans lequel vous souhaitez vous former, il y a des réglementations incontournables en terme de diplômes. Dans le domaine du coaching sportif, il est nécessaire de passer par le cursus de formation obligatoire si vous souhaitez pouvoir exercer en toute légalité par la suite. Le diplôme le plus commun, c’est le BPJEPS, qui se déroule sur 1 année scolaire et qui conduit à l’obtention d’une carte professionnelle vous autorisant à exercer de façon rémunérée en tant que coach sportif. La licence STAPS, quant à elle, est une option qui s’étend sur 3 ans et qui vous donne accès à des possibilités d’encadrement similaires, mais il est nécessaire de s’orienter sur la bonne spé pour correspondre à la réglementation liée à votre domaine d’application. Une 3ème option peut vous permettre de devenir professionnel du coaching sportif, dans un temps plus restreint : le CQP. Pour ce cursus, il existe plusieurs formats possibles, en fonctions des organismes qui le proposent. En moyenne, c’est 150 heures de stage en structure, 70h de cours théorique (en ligne parfois) pour 415 à 430 heures de formation au total. 

Si vous vous posez la question de savoir lequel de ces cursus fera de vous le meilleur coach, je vous arrête tout de suite. En effet, bien que ces diplômes initiaux constituent le bagage minimal et obligatoire pour devenir coach sportif, ils sont véritablement insuffisant si vous avez l’ambition de devenir un excellent coach. 

Nous évoquerons dans les chapitres suivants ce qui fait de vous un professionnel compétent, mais il vous sera nécessaire de vous former d’avantage et de façon continu. 

D’ailleurs, bien que passer par le cursus réglementaire soit impératif, elle n’est pour autant pas prioritaire ou exclusive. Rien ne vous empêche de vous former en parallèle. Et si vous possédez déjà une carte professionnelle et que vous n’avez jamais cherché à acquérir d’avantage de compétences et connaissances jusqu’à présent, il n’est jamais trop tard. Prendre conscience que les acquis proposés en formation ne sont qu’une base à compléter vous entrainera à faire le choix d’élever votre niveau de d’expertise pour devenir un meilleur coach. Ce sera d’ailleurs nécessaire si vous souhaitez améliorer la qualité de vos services et la satisfaction client. L’important c’est de chercher un niveau de qualité qui vous permettra de vous démarquer !

LES ENJEUX DE LA FORMATION

Se démarquer 

Au delà du fait de développer des connaissances et compétences élevées dans votre domaine pour exceller, l’enjeu n’en est pour autant pas limité à rajouter des lignes à votre CV. 

Pousser votre niveau de formation au-delà du bagage minimal vous donnera des outils qui permettront d’augmenter la qualité de prise en charge par une meilleure compréhension des facettes du coaching, de la préparation physique et de l’accompagnement. Vous déclencherez par conséquent, une meilleure compréhension des besoins et des priorités, une meilleure expertise, une meilleure qualité de service, de meilleurs résultats, une meilleure satisfaction clients, la construction d’une notoriété, l’augmentation de le demande, la hausse de la valeur de vos services…

En plus de proposer une qualité supérieure, cela vous permettra de « sortir du lot » ; ce qui est primordial lorsque vous souhaitez que votre business fonctionne.

Et sans parler de business, vous avez tout intérêt à entrer dans cette démarche si vous êtes passionnés. L’obtention de résultats significatifs par le développement de vos compétences professionnelles, stimulera votre motivation et entretiendra votre passion. 

Mais ATTENTION ! Ca ne s’arrête pas là. Si vous souhaitez durer, il faut comprendre que l’excellence est une quête infinie. Il faudra alors remettre en question vos acquis de façon permanente et vous remettre à jour régulièrement. La formation continue est une clé de l’excellence.

Se remettre à jour 

La recherche et l’experience terrain évoluant de façon permanente, il est crucial de remettre régulièrement ses acquis en question. Il faudra confronter vos connaissances et compétences acquises aux expériences terrain et aux évolutions de la recherche dans votre domaine ; mais également, dans les domaines périphériques. Votre formation ne doit jamais prendre fin : la médiocrité s’installe à l’heure où vous estimez que ce que vous savez suffit. Vous entrerez alors dans une routine ou vous vous reposerez sur vos acquis, votre capacité d’analyse et de remise en question diminueront, la qualité de ce que vous proposez chutera et vos erreurs se multiplieront. 

Chez We Are Athletic, nous considérons qu’il est important de faire une mise à jour tous les 2 mois, pour prendre du recul et upgrader son niveau actuel : formations, stages, échanges avec d’autres professionnels, découverte de domaines adjacents… Il n’y a pas de règle unique, mais ça doit s’ancrer dans une démarche de progression.

Elargir les domaines d’application 

Vous souhaitez devenir un coach sportif compétent et vous ne développez aucune compétence annexe ? Vous êtes déjà dans l’erreur !

Le monde du coaching sportif ne s’arrête pas à l’entraînement physique dans la salle de sport ! C’est un champ d’activité qui s’inscrit dans une vison bien plus globale de santé et/ou performance. 

Si vous voulez apporter la meilleure prise en charge possible à vos clients sans vous intéresser et vous former en nutrition, en développement personnel, en préparation mentale, en mécanique de mouvement, en neuro-motricité, en posturologie… Alors vous continuerez à faire partie de la majorité qui se contente du minimum et qui s’enferme dans un cheminement qui participe au nivellement par le bas. 

Où aller chercher de la compétence ?

Lorsqu’il s’agit d’acquérir de la compétence, vous avez 3 grandes possibilités : les formats écrits qui sont souvent très riches mais parfois chronophage et pas toujours en relation avec les réalités du terrain. Les formats vidéos qui vous permettent d’avoir accès à pas mal d’informations et d’éléments utiles et concrets. Le présentiel, quant à lui, permet d’affiner beaucoup de choses, notamment grâce à de la mise en pratique, des tests et confrontations, de l’échange et des retours d’expérience.

Il n’y a pas de format réellement meilleur qu’un autre. Il y a des contenus qualitatifs dans ces 3 formats comme il y a des contenus médiocres ou erronés. 

Quoi qu’il en soit, il est important de comprendre que la légitimité d’un professionnel ne réside pas dans la quantité de diplôme qu’il possède mais dans la qualité de ce qu’il propose en terme d’argumentation et de contenu. Il y a des personnes sur-diplômées qui disent des conneries monumentales, comme il peut y avoir des personnes avec une qualité d’expertise extraordinaire sans pour autant avoir suivi un cursus représentatif. Il est impératif de garder un esprit critique lorsqu’il s’agit de faire le tri : être en mesure de remettre en question le contenu que l’on vous propose vous permettra de vous assurer de la pertinence de chaque information, de mieux les comprendre et de mieux les assimiler pour mieux les appliquer ou les transmette. 

Attention aux oeillères

Tomber dans une liste exhaustive de connaissances sous prétexte qu’elles ont pour source telle ou telle personne, telle ou telle étude, est une erreur de plus en plus fréquente. Elle est la porte ouverte à la propagation de la médiocrité par la création d’oeillères qui empêchent de prendre en compte les contextes, les facteurs individuels, les spécificités et d’autres méthodes qui ont fait leurs preuves. Le droit à la parole étant le même pour tout le monde et la crédibilité étant trop souvent associée au CV, il est facile de se faire emporter. Il est donc important de chercher la qualité en remettant en questions chacune des connaissances et compétences que l’on vous apporte. 

Est ce que c’est argumentable ou non ?

Est ce que c’est applicable ou non ? 

Est ce que c’est universel ou spécifique ? 

Est ce que c’est général ou contextuel ? 

Est ce que c’est fondamental ? 

Est ce que ca a été testé et vérifié ? Ou est ce que c’est en mesure de l’être ?

C’est comme cela que vous devriez juger de la qualité d’un contenu, de la légitimité d’un professionnel, de la valeur d’une formation, ou de l’efficacité d’une méthode.

Hiérarchiser ses connaissances et competences 

Une fois un bagage solide développé, il sera important de hiérarchiser chaque élément qui  le compose. Déterminer ce qui doit constituer le socle de chaque développement et de chaque prise en charge, partir des fondamentaux pour spécifier ensuite, respecter les chronologies d’apprentissage ou de développement, respecter l’importance de la structure, partir du général pour affiner ensuite.

La transmission

Introduction 

Dans le monde du coaching, vous avez besoin de savoir transmettre, et pour cela il faut pousser votre compréhension personnelle au maximum afin de pouvoir vulgariser les choses les plus techniques qui soient. Votre rôle est de rendre accessible le maximum d’information pour votre clientèle, et de choisir et mixer au mieux les vecteurs de transmission.

Les vecteurs de transmissions :

Lorsque nous parlons de coaching sportif, nous parlons inévitablement d’enseignement autour de la mécanique de mouvement. Et dans ce cadre là, il existe 3 vecteurs essentiels de transmissions : 

  • Le vecteur visuel
  • Le vecteur verbal
  • Le vecteur tactile et kinesthésique  

Bien que cela puisse sembler logique pour la totalité d’entre vous, le manque d’expérience terrain du cursus de formations françaises dans le sport, et les raccourcis créés par la discipline du Crossfit, vous font parfois oublier l’importance individuelle de chacun de ces vecteurs, et la nécessité de leur intégration collective 

En effet, la parole étant notre premier axe de communication et le mouvement du corps étant par définition associé à son environnement, les 3 vecteurs évoqués prennent tout leur sens.

VERBAL

La parole et le langage qui sont spécifiques à l’homme par leurs complexité, sont paradoxalement des outils qui s’avèrent extrêmement efficaces pour transmettre une information de façon très simple. Le vecteur verbal est donc un vecteur indispensable pour transmettre une consigne. Cependant, dans le coaching sportif, la consigne étant souvent en relation avec un placement ou un mouvement du corps dans l’espace, nous ne sommes pas tous égaux quant à notre conscience corporelle et notre capacité à faire correspondre une consigne avec une exécution 

Par conséquent…

VISUEL

Le vecteur visuel joue un rôle important ! En effet, le vecteur verbal est à la communication ce que le vecteur visuel est à l’apprentissage. L’observation du monde qui nous entoure nous a permis, depuis notre plus jeune âge, de reproduire pour apprendre. Nous avons TOUS appris avant tout, par l’imitation. Utiliser la compréhension visuelle dans son coaching est donc un outil incontournable.

TACTILE ET KINESTHÉSIQUE  

Enfin, le vecteur kinesthésique permet d’affiner la compréhension en associant des sensations physiques, mouvements, engagements, ou positions souhaitées (niveaux de contraction, d’étirements…etc) ; tandis que l’aspect tactile permet de compenser un faible niveau de conscience corporelle, par des repères désignés.

Chacun de ces vecteurs sont puissants, indépendamment les uns des autres. Mais si vous les réunissez dans une communication globale : vous décuplez leur efficacité !

En plus de vous garantir quasiment 100% de résultat en terme de compréhension, vous participez à stimuler chacun des sens concernés de vos clients. 

De plus, en utilisant simultanément ces vecteurs, vous serez plus à même de développer une diversité d’outils de langage vous permettant d’augmenter votre niveau d’adaptation au client ; que ce soit en terme de variété d’approche ou de sélection d’un vecteur dominant.

Si vous avez un doute sur l’importance de ce dont je vous parle, je vous propose une expérience :

Choisissez un mouvement, sélectionnez un groupe de débutant, et utilisez les 3 vecteurs indépendamment sur 3 clients différent :

  1. Donnez des consignes d’exécution sans bouger d’un poil et sans parler de sensation 
  2. Demandez au cobaye de reproduire exactement ce que vous faites comme mouvements sans parler ou donner quelconque indication supplémentaire 
  3. Essayez de faire bouger votre client simplement en exerçant des contraintes tactiles, sans consignes et sans un mot 
  4. Maintenant, utilisez tout en même temps 

Donnez des consignes claires en les imageant par une réalisation lente du mouvement en question et en donnant 1 à 2 précisions en terme de sensation. Et accompagnez ensuite votre client avec des repères lorsqu’il réalise à son tour le mouvement.

Alors ?! Une fois la différence faite… Êtes-vous convaincu ?

CONCLUSION

Le niveau de compétence est étroitement lié à votre niveau d’exigence. Il doit être absolument remis à niveau de façon permanente et soumis à une évolution continue et infinie. Pour cela, il est nécessaire de remettre en question chaque élément pour en tester la véracité et le niveau d’argumentaire associé.

Il est primordial d’identifier les enjeux de son domaine, apprendre et comprendre les 20% de données les plus importantes qui produisent 80% des résultat, savoir appliquer chacune des connaissances en fonction des situations et contextes, et développer la capacité de vulgariser pour pouvoir transmettre de façon simple et efficace. 

L’adoption d’un mindset d’amélioration constante et d’une quête de l’excellence permet de ne jamais tombé le piège de ses acquis et être entraîné dans la médiocrité 

Si vous souhaitez vous former auprès de nous, rendez-vous ici !